vendredi 20 octobre 2017

BORDEAUX PRIX RENÉ RENOU 2017 POUR LA CITE DE LA VIGNE ET DU VIN


Le dixième lauréat du Prix René Renou – ANEV est une ville, Bordeaux, qui fait beaucoup pour la culture et le vin, notamment depuis l’ouverture de La Cité du Vin il y a un an. Il était donc logique que le jury du Prix consacre cet engagement. Créé en hommage au vigneron et ancien président du Comité Vins de l’INAO (1952-2006) il a pour but  de récompenser la collectivité « ayant le mieux œuvré, au cours de l’année écoulée, pour la défense et la promotion du patrimoine culturel lié à la viticulture » et de donner aux élus qui agissent pour soutenir les vignerons et la culture liée au vin un satisfecit.
Depuis 10 ans ont été récompensés des projets autour du vin  d’ordre éducatif, environnemental ou oenotouristique et ayant valeur d’exemple et de reproductibilité par d’autres (exemple le musée de la Vigne et du Vin d’Anjou, le festival le Millésime à Grenoble ou la Vigne-école de Cairanne). Et si la Cité du Vin semble difficile à être dupliquée ailleurs c’est l’approche et le montage qui, eux, peuvent l’être et doivent servir d’exemple aux autres élus du Vin, qui en France veulent promouvoir cette culture, ce produit et ceux qui le façonnent.

En effet si la ville de Bordeaux a contribué à 38% de l’investissement, un pourcentage que les élus doivent retenir, elle ne contribue pas à son fonctionnement. Elle l’a laissé à la « Fondation pour la culture et les civilisations du Vin » qui a en charge l’animation, la gestion du personnel et toute la marche au quotidien.  L’exploitation génère des recettes propres et la Fondation fait aussi appel au mécénat qui représente 10 à 15% du budget total et finance la programmation culturelle.  Elle a accueilli la première année 70 évènements culturels (dont le festival Œnovideo en juin 2017).


 La Cité du Vin à Bordeaux

« La Cité du Vin, un monde de cultures » de son vrai nom est née d’une volonté politique, comme le rappelle son maire Alain Juppé : « Si Bordeaux est un cœur battant du monde des vins, il n’en demeure pas moins qu’il n’existait pas jusqu’alors de lieu où l’on célébrait le vin sous toutes ses facettes : son histoire, sa géographie, la façon de le déguster, ses relations avec l’art et la culture. C’est pourquoi dès 1995 j’ai voulu créer un lieu d’excellence emblématique qui soit une véritable porte d’entrée vers les vignobles bordelais mais aussi mondiaux». Lancé en 2008 le projet fait son chemin et la Cité est inaugurée en juin 2016. Depuis, en 12 mois elle a accueilli  425.000 visiteurs et créé 250 emplois.
 Le lieu s’est donné une mission ambitieuse : « Exposer toutes les dimensions de la culture millénaire du vin, dans ses mythes, ses expressions artistiques, ses rites, sa géographie, son histoire, ses personnages, ses techniques, cela tout autour du monde »,
Le prix René Renou 2017 sera remis au maire de Bordeaux, Alain Juppé lors d’un prochain événement autour du vin.


Photo : La Cité du vin – intérieur - extérieur


jeudi 19 octobre 2017

LES FILMS "UNE MINUTE UN VIGNOBLE" RÉCOMPENSÉS A OENOVIDEO

La remise des Prix du festival Oenovideo 2017 qui s'est tenu en juin à la Cité du Vin de Bordeaux a eu lie ce mardi 17 octobre au palais du Luxembourg à Paris. L’Anev (Association Nationale des Elus de la Vigne et du vin) et Adelphe  ont crée il y a 16 ans le Trophée Cep d’Or Partenaires de la meilleure action d’intérêt général. Ce prix valorise "le travail des collectivités territoriales et de leurs acteurs en faveur du développement durable des vignobles : recyclage des emballages, protection des terroirs, de l'eau et des sources, gestion des effluents … ". Il a été remis aux responsables de ces films .Photo  
 De gauche à droite : Marc Olivier (Anev), Stéphanie Piot (responsable des relations institutionnelles France et Europe de Vin & Société), Bertrand Wolf (Directeur des studios Kabo), Joël Forgeau (Président de Vin & Société), Krystel  Lepresle (Déléguée générale de Vin & Société), Constance Rerolle (Responsable Comptes Clés Vins et Spiritueux d’Adelphe) 
« Pour Adelphe, le développement de l’économie locale et la protection de notre écosystème sont au cœur de nos préoccupations. C’est pourquoi nous travaillons à la fois avec les entreprises des Vins & Spiritueux et les collectivités locales d’un même territoire pour créer une économie vertueuse en faveur du recyclage. » souligne Constance Rerolle ancienne vigneronne, aujourd’hui Responsable Comptes Clés Vins et Spiritueux chez Adelphe : « Nous sommes heureux de remettre le prix à la série "Une minute, un vignoble" qui donne à voir des acteurs engagés, respectueux de l’environnement et de leur terroir ». « Une minute, un vignoble », au service de l’intérêt général 
Cette série de 18 films propose aux téléspectateurs une mise en lumière du vignoble français. Ces films sont autant d'occasions de découvrir les terroirs et les savoir-faire viticoles qui contribuent à l’économie locale, tout en préservant les ressources naturelles. 
Produite par Kabo et réalisée par Pavlé Savic, la série a été construite avec 6 interprofessions viticoles : Bordeaux, Bourgogne, Champagne, Côtes du Rhône, Languedoc, Provence et l'organisme Vin & Société. 
Le Jury Adelphe/Anev a voulu reconnaître par ce Prix tout d’abord une action de communication d’intérêt général pour la vigne, le vin et l’oenotourisme et aussi la qualité de ces 18 films : « L’Anev est heureuse d’avoir rendu possible, à travers l’évolution de la loi Évin en 2015, la réalisation et surtout la diffusion de tels films. Nous félicitons Pavlé Savic, le réalisateur, pour la qualité des films mais aussi Vin et Société et les interprofessions qui ont pris cette initiative. Jamais, depuis la création du Prix Adelphe/Anev, la définition de meilleure action d’intérêt général n’avait été aussi bien justifiée qu’avec ces films "Une minute, un vignoble" ! ». 
 Photos : lors de la remise des Prix au palais du Luxembourg le 17 octobre 2017




A propos d'Adelphe
Créée en 1993 par les entreprises du Vin & Spiritueux et du Médicament, Adelphe a une mission d'intérêt général : faire progresser le recyclage des emballages en France. 
Société à but non lucratif, elle accompagne et conseille les acteurs de la chaîne du recyclage pour que les emballages soient mieux conçus par les entreprises, bien triés par les consommateurs et facilement recyclés. Plus de 12 000 entreprises adhérent à Adelphe et investissent chaque année 60 millions d’euros pour rendre ce modèle plus vertueux. www.adelphe.fr 


jeudi 5 octobre 2017

DEJA 10.000 SIGNATURES A : Letirebouchondetrop.fr

Plus de 10 000 personnes interpellent Emmanuel Macron 
Jeudi 28 septembre, la filière viticole a remis au ministre de l’Agriculture Stéphane TRAVERT les 10 000 signatures d’ores et déjà obtenues sur le site letirebouchondetrop.fr contre la dernière campagne des autorités de santé. En signe de protestation, les professionnels lui ont demandé de remettre ces signatures lors du prochain Conseil des Ministres au Président de la République Emmanuel MACRON. 
Trois tomes de plus de 650 pages. Voilà comment se matérialisent les 10 000 interpellations du Président de la République obtenues sur le site letirebouchondetrop.fr à propos de la dernière campagne des autorités de santé qui stigmatisent le vin. Lancé par les organisations de la production viticole (CNAOC, VIF, CCVF, VinIGP regroupées au sein de l’AGPV), le site letirebouchondetrop.fr a obtenu un succès inédit avec plus de 10 000 participations en deux semaines, nombre toujours en progression. 
Lors d’une rencontre prévue de longue date avec le Ministre de l’Agriculture, les représentants de la filière viticole ont demandé à Mr TRAVERT de remettre ces trois tomes à Emmanuel MACRON lors du prochain conseil des ministres. Ils ont également émis le souhait d’organiser un rendez-vous entre le ministre de l’Agriculture, la ministre de la Santé et la filière viticole représentée par Vin et Société. Stéphane TRAVERT s’y est montré favorable. 
« Le succès inédit de cette mobilisation montre que cette campagne a été perçue comme une agression par les vignerons, d’autant plus en pleine période de vendanges et de foires aux vins » affirme Stéphane HERAUD, président de l’AGPV. « Pourquoi cibler uniquement le vin et non l’ensemble des alcools ? » s’interroge-t-il. « Nous ne sommes pas opposés à des campagnes de prévention contre la consommation excessive d’alcool, bien au contraire. Mais demander de limiter sa consommation de vin sans diffuser des repères de consommation, c’est inefficace. Nous avons bien noté le souhait du ministre pour une rencontre de la filière viticole avec le ministère de la Santé. Nous sommes prêts à dialoguer.» 

mardi 3 octobre 2017

LA VINSOBRAISE : UNE SEPTUAGÉNAIRE ALERTE

La Vinsobraise a 70 ans

Créée il y a 70 ans (en 1947) par 70 vignerons de Vinsobres et des communes limitrophes qui  avaient vendangé 3000 hectolitres pour la première vendange en 1949, «  La Vinsobraise » est devenue maintenant une des plus grosses caves de la région de la Drôme provençale. 180 coopérateurs  y   apportent près de  85.000 hectolitres en moyenne de Vinsobres, de Côtes du Rhône, CdR Villages et Vin de Pays. Adhérente au Cellier des Dauphins depuis le début, elle commercialise 30% de sa production en vente directe.
L’année des 70 ans ne sera pas à marquer d’une pierre blanche pour la production puisque ce sera la plus petite année en quantité depuis 35 ans… avec une récolte de 65/70.000 hectolitres tous vins confondus. Les vins de Pays ayant le plus souffert du gel d’abord en avril puis de la coulure et de la sécheresse ensuite. On aura par endroit des pertes de 50% !

Elle est un leader pour l’appellation cru VINSOBRES, premier cru des Côtes du Rhône en Drôme provençale (la Cave produit 60% de l’appellation) et elle a refait toute sa gamme et sa présentation (bouteilles, étiquettes et nom de cuvées) à l’occasion du passage en Cru en 2006.
Le président est Lilian De Zanet et le directeur Pascal Monier.

Au caveau et au restaurant on trouve des cuvées en bouteilles bourguignonne : cuvées Diamant Noir, Émeraude et Grenat  et  les cuvées Therapius et Excellius qui ont maintenant acquis leurs lettres de noblesse et forment une gamme cohérente de vins rouges « Vinsobres » sans oublier le Vinsobres Bio « Origine », le tout dans des prix très corrects de 6 € à 12,60 €.
Ces vins sont régulièrement cités dans les journaux spécialisés lors de dégustation du nouveau  millésime et dans les guides, et ce à juste titre car le rapport qualité/prix est exceptionnel.
La cave produit aussi des Vins de Pays, des vins de Grignan les Adhémar, des Côtes du Rhône et des Côtes du Rhône Villages

Grace à un caveau agréable et moderne et une salle de dégustation très fonctionnelle, la cave pratique un Oenotourisme de qualité et de convivialité lui permettant d’accueillir toute l’année particuliers et groupes dans de très bonnes conditions. Elle organise aussi chaque année des expos dans son caveau et des animations, souvent en plein air comme la fête de la Vigne et du Vin (en mai), les soirées de Jazz / barbecue sous les étoiles (3 soirées en juillet et aout), et fin novembre une rencontre entre Coopératives dynamiques de toute la France.
Ce n’est pas la peine de préciser qu’il y a toujours beaucoup de monde lors de ces animations
Plus d’infos sur la cave et ses vins sur le site :  http://www.cavecooperative-vinsobres.com/fr/
 Photos  : Président et Directeur devant les cuvées   de La Vinsobraise – La cave -Logo



lundi 2 octobre 2017

LE CELLIER DES TEMPLIERS A RICHERENCHES A 50 ANS

En 1967, une centaine de vignerons de Grignan,  du sud de la Drôme, de Grillon, de Richerenches  ont décidé de construire une cave coopérative à Richerenches (devenue Cellier des Templiers en 1973). 50 ans plus tard elle reste la dernière à avoir été construite dans l’appellation au XX° siècle. C’est dire si le pari était audacieux et si la foi dans leur métier habitait ces vignerons quand on connait les vicissitudes qu’imposent une telle entreprise, de la rémunération des coopérateurs à la production ou la vente des vins.  

André Valayer en fut le premier président et le restera pendant 32 ans…. Après lui Pierre Escoffier, de 1998 à 2006, André Lambert de 2006 à 2013 et depuis cette date Christophe Charransol, ont assuré la charge parfois avec courage et ténacité, parfois avec plus de récompenses ou de bonheur… En 50 ans la cave n’aura eu que 3 directeurs successifs : Henri Algoud l’emblématique de 1967 à 2001, puis Remi Silberstein et Franck Lacombe en place depuis 2010. Photo - président et directeur du Cellier des Templiers
Le Cellier des Templiers a rejoint en 2009 l’union des Vignerons des Côtes du Rhône (Cellier des Dauphins) en même temps que les caves de Valréas et de Puyméras . Celui-ci assure la commercialisation d’au moins 50% de la production, le reste se partageant entre les ventes au caveau et au négoce.
Aujourd’hui le Cellier des Templiers  compte 82 vignerons adhérents qui cultivent 650 hectares et produisent 30.000 hectolitres en moyenne de vins d’Appellation (contre  6.500 hls en 1967).   Les dirigeants veulent travailler le raisin pour faire un vin qui plait à ses acheteurs qu’ils soient négociants ou particuliers. C’est pourquoi un grand soin est apporté à la confection de vins et de cuvées qui chaque jour trouvent leur public.  De nouvelles cuvées ont vu le jour, parfois très audacieuses comme « L’avant-garde » sans soufre ajouté ou comme la cuvée des 50 ans en magnum, un CdR Rouge 2015 de belle tenue.

Au conseil d’administration du Cellier des Templiers, la moyenne d’âge est de 40 ans et donc le renouvellement a eu lieu, l’avenir est donc sinon radieux tout au moins plus éclairci qu’il y a quelques années
Photo  -   Le président dans le nouveau bâtiment de stockage 
Le Cellier des Templiers ne produit que des vins d’Appellation d’Origine : Grignan les Adhémar, Côtes du Rhône, Cotes du Rhône Villages et CdR villages Visan et Valréas. Outre l'avant garde,une autre cuvée « 1136 Commanderie » est élevée en partie en amphores de 200 litres ( AOP CdR Villages rouge 2015). Deux cuvées en rosé, trois  en blanc fort appréciées « Grignandises », « Terra Quercus » et « Origine »  et 6 rouges - en Grignan les Adhémar (2) -AOP Côtes du Rhône (3)  - CdR Villages (1) représentent la gamme. Le tout dans des prix très doux de 4,60 à 10,10 € - départ caveau


Photo : les amphores pour le vieillissement